Risque de collisions avec des animaux par canton
À Fribourg, la fréquence des sinistres impliquant des collisions avec des animaux sauvages par véhicule assuré s’élève à 6,9 ‰, soit plus du double de la moyenne nationale de 3,2 ‰. Les chiffres dans d’autres cantons montrent aussi des écarts: le Jura atteint 5,7 ‰ et Thurgovie ainsi que Schaffhouse affichent chacun 5 ‰.
Selon l’assureur AXA, ce phénomène s’explique par la géographie des cantons ruraux, où davantage de routes traversent des zones boisées et où les animaux sauvages sont plus nombreux. Ces conditions entraînent une augmentation des risques de collision.
Risque plus faible en milieu urbain
À l’inverse, les cantons urbains présentent un profil moins exposé: Bâle-Ville affiche la fréquence la plus basse du pays avec 0,8 ‰. Nidwald et Genève enregistrent chacun 1,2 ‰, tandis que Zoug atteint 1,8 ‰.
Coûts des sinistres liés à des animaux sauvages en 2024
En 2024, les accidents impliquant des animaux sauvages ont coûté plus de 11,5 millions de francs à l’assureur. Le coût moyen d’un sinistre s’élève aujourd’hui à près de 3 800 francs, un montant en constante augmentation.
Cette hausse s’explique notamment par la flambée des prix des pièces de rechange et des coûts de réparation, liée notamment à l’équipement croissant des véhicules en technologies électroniques.
Précautions accrues à l’automne et conseils pratiques
Une prudence particulière est recommandée en octobre, novembre et décembre, lorsque les journées raccourcissent. En hiver, cerfs et chevreuils peuvent aussi être attirés par les résidus de sel le long des routes.
Conseil: en cas d’urgence, il faut privilégier le freinage d’urgence à une manœuvre d’évitement. En cas de collision, il est impératif d’avertir immédiatement la police, qui fera appel à un garde-chasse ou à un spécialiste pour prendre en charge l’animal, le cas échéant.
ats/miro