Contexte et enjeux narratifs
Tokyo, 1987. L’été démarre pour Fuki, une écolière de 11 ans dont l’imagination fertile la conduit à s’imprégner d’une toile du peintre Auguste Renoir, donnant ainsi son titre au film. Face à l’hospitalisation de son père, atteint d’un cancer en phase terminale, et à l’absence de sa mère, la jeune fille développe une fascination pour la mort et pour le mentalisme, explorant avec une candeur particulière les mystères de l’existence.
Une approche sensible du récit
Réalisé par Chie Hayakawa, autrice du film Plan 57, Renoir propose un portrait doux et léger d’une fillette qui s’interroge sur la mort et sur le deuil. Dans les notes d’intention, la réalisatrice explique avoir voulu raconter une histoire issue de ses propres émotions, s’appuyant sur son expérience d’enfant témoin de la souffrance puis du décès de son père, victime d’un cancer.
Réception critique et dimensions filmiques
Filmé à hauteur d’enfant, le film aborde plusieurs thèmes, notamment les liens entre vivants et morts, le spiritisme et des sujets sensibles comme la pédophilie. Certains retours soulignent que, malgré une esthétique séduisante et attachante, l’œuvre peut apparaître parfois trop impressionniste et manquer d’une cohérence narrative convaincante.
Selon Rafael Wolf, la note attribuée au film est de 3 sur 5.
Distribution et sortie
Porté par Yui Suzuki et Lily Franky, Renoir est sorti en salles romandes le 17 septembre 2025.