Une analyse sur l’impact émotionnel des affiches électorales
Selon le Centre pour la démocratie basé à Aarau, malgré la présence abondante de supports visuels dans le paysage médiatique contemporain, les affiches de propagande politique n’engendrent généralement pas de réactions émotionnelles fortes telles que la colère, l’espoir ou l’inquiétude. Ces résultats proviennent d’une étude menée par l’institut de recherche, publiée mardi dans un communiqué.
Le rôle limité des éléments graphiques dans la perception des affiches
Les chercheurs ont constaté que la couleur ou le graphisme des affiches semblent n’avoir qu’un impact émotionnel minime. Lorsqu’une réaction est observée, elle est principalement associée au message politique et à l’émetteur, plutôt qu’à l’aspect visuel de la affiche. En effet, certaines affiches provoquent des sentiments variés selon le parti représenté : le logo de l’UDC, par exemple, peut susciter la colère chez certains sympathisants du Parti socialiste (PS), tandis que ses proches peuvent éprouver de l’espoir. À l’inverse, le logo du PS peut aussi provoquer des émotions opposées selon le spectateur.
Les conclusions sur l’effet des logos et des messages politiques
Ces observations laissent entendre que l’impact émotionnel d’une affiche politique serait davantage lié à son contenu et à l’émetteur qu’aux éléments graphiques, ce qui concorde avec les objectifs du projet de recherche « Démocratie directe au XXIe siècle » mené par l’institut. Les résultats indiquent que la perception des affiches électorales dépendrait principalement des discours véhiculés plutôt que de leur aspect visuel.