Artemis II : calendrier 2026 et contexte de la prochaine mission habitée vers la Lune

Sciences-Tech.

Calendrier et objectifs de la mission Artemis II

La NASA confirme que Artemis II, première mission habitée du programme Artemis autour du véhicule Orion, est désormais programmée pour le début de l’année 2026, après plusieurs contretemps ces dernières années. L’échéance est fixée au plus tard en avril 2026, avec une possibilité évoquée par certains responsables de démarrer dès le mois de février selon les avancées techniques et les contrôles.

Équipage et véhicule

La mission repose sur le lanceur SpaceX. L’équipage est composé de Christina Koch, Victor Glover et Reid Wiseman, tous trois astronautes de la NASA, accompagnés de Jeremy Hansen de l’Agence spatiale canadienne.

Ce vol, premier à bord du vaisseau Orion, est prévu pour une durée d’environ dix jours et se déroulera en orbite autour de la Lune sans alunissage.

Objectifs et durée

Artemis II n’a pas pour but d’atterrir sur la Lune. Artemis III, pour sa part, viserait à ramener des humains sur la surface lunaire et à explorer la région du pôle sud, pour une mission estimée à environ 30 jours au total.

Contexte international et enjeux

Cette annonce s’inscrit dans un contexte politique où le retour au pouvoir de l’administration de Donald Trump pousse à accélérer le programme Artemis et à envisager des horizons plus ambitieux, y compris Mars. Les autorités évoquent une éventuelle « course à l’espace » tout en rappelant que la NASA doit réaliser ces missions en toute sécurité.

Sur le plan international, la Chine poursuit ses propres ambitions lunaires, avec l’objectif d’envoyer des astronautes et d’envisager une base permanente sur la Lune dans les années à venir. Des experts estiment que Pékin pourrait avoir de bonnes chances de prendre l’avantage avant les États-Unis dans ce domaine.

Par ailleurs, certains observateurs notent que les annonces d’Elon Musk et les progrès annoncés par SpaceX pourraient être sujets à des retards ou à des résultats qui prennent du temps, comme cela a été observé sur d’autres projets. La NASA affirme toutefois maintenir le cap, en privilégiant la sécurité des missions.