Contexte et déroulé de la manifestation interdite à Sion
À Sion, une manifestation pro-Palestine s est tenue malgré une interdiction officielle. Dès 14h, la police a demandé aux participants de se disperser à l aide d un mégaphone; la foule a toutefois ignoré l injonction.
Chiffres et évaluations de la fréquentation
Selon le collectif Valais Palestine, environ 1000 personnes étaient présentes à 14h. Keystone-ATS avance un chiffre compris entre 250 et 300, tandis que la police cantonale parle d environ 300 manifestants. Dans leur communiqué du soir, les autorités indiquent qu aucune blessure ni déprédation n a été relevée.
Réactions des organisateurs et des autorités
Le conseiller d État valaisan Stéphane Ganzer a évoqué des arrestations sans chiffre précis et mentionné l’existence d environ 50 casseurs. Du côté des organisateurs, un représentant du collectif Valais Palestine a exprimé sa frustration face à l absence de compromis, évoquant une censure et une démarche démocratique remise en cause. Un entretien accordé à RTS a aussi relayé le mécontentement des organisateurs.
Évolutions sur le terrain et mesures policières
Vers 17h, alors qu il restait une petite centaine de manifestants, des altercations ont été signalées. Selon la police, vers 16h45 une centaine de manifestants rassemblés à la gare ont tenté de gagner le centre-ville; la chaîne de police a permis de contenir le mouvement et d éviter tout débordement. Un ultimatum a été fixé à 17h45 et les participants restants se sont progressivement dispersés. Vers 18h15, seuls quelques-uns étaient encore présents, les forces de l ordre ayant quitté les lieux.
Constats policiers et actions
La Police cantonale indique avoir délivré huit interdictions de périmètre et procédé à quatre dénonciations pénales, avec la saisie d objets jugés dangereux. Une manifestante a par ailleurs été signalée comme ayant mordu une policière. Au total, trente-quatre personnes ont été contrôlées par les forces de l ordre.
Réflexions et analyses
Selon les autorités, la manifestation a permis d exprimer une force démocratique même sans autorisation. Le conseiller d État a estimé que parler de déni de démocratie serait excessif et a souligné que certains organisateurs peinent à dialoguer avec les autorités. D autres observateurs évoquent une radicalisation des positions et la difficulté d instaurer le dialogue. Des précisions du Forum ont été diffusées.