Annonce officielle et contexte de la crise
La présidence a déclaré dans un communiqué dimanche matin qu’une tentative de prise du pouvoir par la force, contraire à la Constitution et aux principes démocratiques, était en cours sur le territoire malgache. Cette information vise à informer la nation et la communauté internationale.
Évolution sur le terrain et réaction des forces armées
Un contingent de l’armée malgache aurait pris le contrôle des Forces armées, après avoir rejoint les manifestants anti‑gouvernement et exhorté les forces de sécurité à refuser les ordres.
Évolution du pouvoir et réorganisation
Des responsables ont précisé que désormais tous les ordres émaneraient du quartier général du CAPSAT (Corps d’armée des personnels et des services administratifs et techniques), couvrant les forces terrestres, aériennes et autres.
Nomination d’un nouveau chef de l’armée
Les mêmes responsables ont annoncé la nomination du général Démosthène Pikulas à la tête de l’armée, poste vacant depuis que l’ancien chef a été nommé ministre des forces armées la semaine précédente. Il n’a pas été précisé dans l’immédiat si cette nomination est reconnue officiellement.
Manifestations et tensions au cœur d’Antananarivo
Dans le cadre des manifestations à Antananarivo, des centaines de participants ont été confrontés à des échanges et à des tirs de gaz lacrymogène. Certains soldats auraient rejoint les rassemblements dits de la génération Z, indiquant leur refus de tirer sur la foule. Des images montraient des rues et des places où les protestataires célébraient après les discours tenus par des militaires présents dans une section de l’armée.
Appels à la désobéissance et retours historiques
Avant de quitter leur base militaire du district de Soanierana, les soldats du CAPSAT avaient lancé un appel à la désobéissance. Cette même base avait été à l’origine d’une mutinerie en 2009 lors du soulèvement populaire qui avait porté au pouvoir le président actuel.
Contexte des manifestations et aspirations des citoyens
La mobilisation du samedi à Antananarivo a constitué l one des rassemblements les plus importants depuis le début du mouvement amorcé le 25 septembre par le collectif Génération Z, initialement déclenché sur les questions relatives aux coupures d’eau et d’électricité et qui s’est étendu à des critiques envers les responsables politiques, y compris le président Andry Rajoelina.
Réactions internationales et appel au calme
La Commission de l’Union africaine a demandé à toutes les parties malgaches, civiles et militaires, de faire preuve de calme et de retenue. L’Afrique du Sud a pour sa part appelé au respect du processus démocratique et de l’ordre constitutionnel.
Sources: ats, sjaq, lia.