Après des échanges mardi avec les responsables de la droite et du centre ainsi que les présidents des deux chambres, Sébastien Lecornu poursuit les discussions mercredi avec les socialistes puis les écologistes. Le Premier ministre démissionnaire tente de dégager un compromis entre les forces politiques afin de permettre l’adoption d’un budget pour la France.
État des positions et réactions
Du côté de la gauche, Olivier Faure, secrétaire général du PS, estime qu’il est désormais temps d’ouvrir une ligne politique plus orientée à gauche, ce qui est également partagé par les écologistes et les communistes. La droite réagit avec prudence et demande à ce que la direction du gouvernement ne soit pas confiée à quelqu’un issu de la gauche, ni à un macroniste, et appelle à un chef d’équipe qui reste indépendant du président.
Suspension éventuelle de la réforme des retraites
La question de la suspension éventuelle de la réforme des retraites évoquée ces derniers jours a été abordée. Le patron du PS a déclaré ne pas avoir reçu d’assurance sur une éventuelle suspension. Il est rappelé que l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne avait évoqué mardi la possibilité d’une suspension, bien que personne ne l’ait confirmée.
Calendrier budgétaire et objectifs
Lors d’un point de presse tenu à Matignon, Lecornu a rappelé la volonté des formations du centre, de la droite et Place publique d’adopter un budget avant le 31 décembre, afin d’éviter une dissolution de l’Assemblée nationale. Il a aussi précisé que l’objectif de déficit pour le prochain budget serait inférieur à 5 %, avec une fourchette autour de 4,7 à 5 %.
En l’absence d’accord, les discussions se poursuivent en vue d’un compromis permettant la stabilité budgétaire et institutionnelle du pays.